Tonton, Oncle Den ou Denis ou 7 SA1 , quelque soit le nom qu'on lui donne c'est notre TD québécois au language le plus fleuri, notre "monsieur météo" qui nous remonte le moral l'hiver parce qu'il a 15 degrés de moins que nous .... mais c'est aussi un homme de coeur (pique et trèfle aussi d'ailleurs...) qui est allé au Bénin prêter main forte et aider à améliorer le quotidien d'un village où tout manque. De retour dans sa "cabane" il nous livre quelques impressions et souvenirs. Je n'ai rien changé à ses expressions uniques et imagées.  Wouaf

 

Après 4 semaines, les travaux sont pas mal terminés. Notre budget nous a permis de faire outre la fausse septique, faire une salle de bain, avec tous les tuyaux, d’arrivée et d’évacuation ainsi que la céramique des murs des douches et toilettes et le plancher. Nous avons pu payer aussi la fenêtre et la porte extérieure. Là s’est arrêté le projet.

 

A suivre possiblement.

 

 

Après, nous entrons dans l’étape plaisir, avec le safari photos. Nous avons pris un guide Béninois local à Grand Popo et avons traversé le pays du sud au nord (600 km) un peu serrés dans sa Toyota. Ce parcours nous a pris un bon 12 heures, car les routes, bien qu’asphaltées, sont remplies de nids de… disons d’éléphants. Lol  Ca a coûté 2 pneus à notre guide/chauffeur, à cause de nombreux nids de…

 

Une fois rendus à Natitingou (au nord) nous avons dû utiliser les services d’un guide local qui avec son 4x4 nous a servi pour aller explorer le parc de Penjarie, qui est à la frontière avec le Burkina Faso.

 

Ce parc est à 2 vocations, la partie ouest est pour la chasse et l’est, plus grande pour la préservation de la faune. C’est une façon de faire pour avoir les moyens d’entretenir et de garder le parc sécuritaire pour les animaux. Je ne sais pas combien peu coûter le permis pour tuer un lion, mais pour un buffle, ça serait dans les 10 000.00 $  du moins c’est ce que j’ai compris. Pour les lions, ce ne seraient que des vieux lions qui ne peuvent plus chasser et qui sortent de la réserve, pour se nourrir plus facilement avec les animaux d’élevage, qui sont des proies plus faciles.

 

 

Une fois rendus dans le parc, le plus facile pour voir des animaux, est d’aller le matin faire des observations dans les mares, car c’est le temps où ils vont s’abreuver. Dans cet endroit, nous y avons vu : des crocodiles se faire bronzer, des yeux et oreilles d’hippopotames nous observer (car ils sortent rarement de l’eau et ça se passe surtout la nuit), des buffles en groupe et beaucoup de cervidés de différents noms.

 

 

Une fois le matin passé, nous prenons la piste sur le toit du 4x4 confortablement assis sur un siège d’auto installé sur le toit pour faciliter nos observations, de là nous avons une vue imprenable, mais notre guide qui est conducteur en même temps a les yeux mieux habitués pour voir les animaux sauvages dans la nature.

 

 

C’est très impressionnant de voir une famille d’une douzaine d’éléphants marcher parallèlement à nous à 50 mètres pendant ½ km et qui traverse la piste à moins de 100 mètres de nous. Je vous dis que c’est impressionnant ces grosses bêtes là dans la nature.

 

Nous avons vu plusieurs fois, des sangliers, des espèces de dindes sauvages qui se tiennent également en groupes de parfois 50 individus et surtout des lions 2 fois. La première fois, nous aurions vu des lions s’accoupler si ça n’aurait pas été d’un autre 4x4 qui a  nonchalamment brutalement sa portière, ce qui a indisposé la madame lion qui est retournée dans la brousse suivie du mâle en mal de procréation. Une chance que nous en avons vu d’autre, à la brunante, à 100 mètres de nous. Ils étaient installés là, nonchalamment, en famille de 5 à 6 du moins ce que nous pouvions voir. La lionne nous observait comme nous et le lion a à peine levé un regard sur notre présence.

 

 

Le safari c’est terminé là, car il est interdit de circuler dans les parcs la nuit avec les lumières.

 

 

où sont les lions ???

 

 

 

Sur le chemin du retour, nous avons croisé de très nombreuses femmes qui se dirigeaient toutes dans la même direction, car c’était la journée du marché. Les premières que nous avons vues, devaient marcher plus de 5 km avec une charge sur la tête. Elles allaient y vendre, pour très peu $$ : du bois, du charbon ou une espèce de navet local.

 

 

 

 

Coui coui coui mon histoire est finie comme le disait Tante Lucille

 

Denis