Premières conclusions concernant la secte dite Sawouafka

 

Comme suite aux instructions reçues de notre hiérarchie nous avons ouvert une enquête sur la secte dite des "Sawouafkas" qui prolifère actuellement dans toute la France continentale et dans certains territoires d'outre mer.

 

1. Origine

Cette secte aurait été créée par un clebs du nom de Wouaf et une soi-disant "Princesse".

 

2. Nom et représentation de la divinité

Nous avons décrypté le nom de cette secte qui veut dire:

 

Société des Adorateurs de WOUAF le KAmi.


Le mot kami fait évidemment référence à la religion japonaise le Kami étant la déification d'une personne ou d'un objet. Ceci confirme bien le caractère ésotérique de cette secte, ce qui n'exclut pas qu'elle cache autre chose.

Ce fétichisme animalier se retrouve d'ailleurs dans un site internet qui leur sert de ralliement et qui affiche, lui, un crapaud, comme symbole.

Nous avons trouvé la représentation de leur divinité que voici:

Il est clair qu'on assiste à une résurgence des rites d'adoration animalier genre veau d'or chez les Hébreux ou taureau Apis chez les Égyptiens anciens. Mais cette adoration du chien cache aussi une entreprise de soumission de ses membres, comme toujours dans les sectes, pour le plus grand profit de ses organisateurs.

D'ailleurs le mot Wouaf dissimule en fait une femme, créatrice de la secte avec la soi-disant princesse, qui fait office de grande prêtresse et se présente sous ce nom aux autres membres.

Cette femme est connue de nos services pour de fréquents voyages à Macao l'enfer du jeu et dans d'autres lieux du même type synonymes de blanchiment d'argent.

 

3. Couverture

La secte utilise comme couverture un site internet de bridge en ligne BBO dont le siège est aux États Unis, nous avons alerté le FBI sur ce point. Ce lieu de rencontre virtuel leur permet de se présenter sous un pseudonyme et d'échanger des messages codés du genre "le 47 est là ?". Les membres se retrouvent donc de cette façon presque quotidiennement, à tel point que certains d'entre eux à force de pratiquer le jeu de bridge ont fini par y devenir experts, tout du moins le prétendent-ils.

4. Recrutement

Le recrutement se fait par candidature et comme dans toute secte avec agrément des dirigeants. Ici c'est la grande prêtresse qui décide souverainement de l'admission ou non d'un nouveau membre, ce qui prouve bien la soumission.

Chaque membre se voit affecter d'un numéro, il peut demander un numéro particulier mais ne l'obtient qu'avec l'accord de la grande prêtresse qui de temps en temps en donne un autre. Il est clair que ce chiffre a un rapport avec la cotisation mensuelle dont le membre doit ensuite s'acquitter.

Curieusement une femme candidate qui s'est déclarée "libertine" semble avoir été admise très facilement, qu'est-ce à dire ?

 

5. Infiltration

Le Sergent P. notre enquêteur a fait un travail remarquable, l'hebdomadaire Ici Pourri a pour une fois dit la vérité et montré notre Sergent en train de séduire la grande prêtresse de la secte.

Ceci est la photo prise par le reporter d'Ici Pourri.

Le Sergent P. ne se contentant pas de ses manœuvres d'approche réussies de la grande prêtresse, a aussi réussi a lui subtiliser une photo montrant les deux prêtresses passant devant deux immenses représentations de leur divinité, malheureusement nous ne savons pas ou cette photo a été prise.

Celle qui a l'image de la divinité sur la poitrine doit être la grande prêtresse. Les tableaux de la divinité vont évidemment par paires pour faire " Wouaf Wouaf ".

Cette photo prouve que la secte dispose d'un grand local avec cour intérieure qui est sans nul doute le théâtre de cérémonies ésotériques. On notera l'utilisation abondante de la couleur jaune y compris pour le sol, un symbole certain.

 

Pour ces excellents résultats dans un contexte difficile et dangereux nous proposerons la nomination du Sergent P. comme chevalier de l'ordre du fonctionnaire zélé lors de la prochaine promotion, ça ne ce coûte rien et ça fait toujours plaisir.

 

6. Poursuite de l'enquête

Nous allons procéder aux vérifications administratives appropriées du titre de la "Princesse" afin de pouvoir éventuellement la poursuivre pour abus de titre nobiliaire.

Nous avons alerté les services fiscaux pour qu'ils diligentent les vérifications appropriées de la grande prêtresse et de son adjointe.

Notre enquêteur le Sergent P. continue son travail à l'intérieur au plus près, c'est le cas de le dire, de la grande prêtresse. Nous tiendrons notre hiérarchie informée de la suite de nos travaux.