Le 25 juin direction Nantes, un week-end plein de soleil pour aller faire le tournoi «bars-bars» organisé par Bobarth et sa douce épouse Cathy.

La route est à moi et en 3h30 (de Paris) me voilà dans la ville de Jules Verne et des «canaris».

Mais je dois faire vite, hop passage éclair sous la douche et je vais manger avec mon partenaire improvisé, rencontré sur BBO à mes débuts, le célèbre TJO.

Nous faisons connaissance, Thierry , Margot sa petite fille et moi, en mangeant et quand Karine sa dame de cœur rentre du travail, nous allons visiter Nantes; il fait nuit, chaud et les bords de Loire sont pleins de jeunes qui fêtent la fin des examens. Mais nous on n’est pas là pour s’amuser; on est là pour travailler: 3 minutes suffisent pour étudier la feuille de conventions que Thierry nous a préparé (on n’en gardera finalement que le titre, vu mon incapacité à me souvenir de tous ces mots en Y ou I, des Mich et autres gadgets bridgesques).

Il ne faut pas se coucher tard parce que demain, c’est le grand jour !

En effet, Didier «Bobarth» organise son 2èmetournoi qui se déroule dans divers bars de la ville et faut être prêts.

 

Le lendemain donc, tout le monde se retrouve au B2A, 24 rue Félix Faure; il est 12h30, il fait 40° et la tension monte. Je fais enfin la connaissance de la «poulette» (qui se reconnaîtra), de Bobarth (Didier Beau le président) qui m’offre le tee-shirt du club, de Cathy et de nos partenaires-associés, Anne Marie et Guy Finance.

Les dossiers sont remis aux capitaines des 18 équipes de 4: plan de la ville, liste et adresse des bars, listing des équipes avec n° en fonction de leur classement (là je me dis: on est mal !!) , n° à contacter après chaque rencontre pour donner les résultats, et enfin, tickets de bus. Et tout le monde embarque dans le bus direction le centre ville pour commencer les duels. 6 matchs de 6 donnes, ben on n’est pas au bout. Mais la chance est là, le premier bar est super agréable, aéré et la patronne souriante (chez Madame Bla, le café scandinave; je lui donne l’Oscar du meilleur accueil). Tout se passe comme sur des roulettes.

Ensuite, on enchaîne les bars et les équipes avec plus ou moins de bonheur (bonus pour l’Hôtel de France qui a un escalier du tonnerre et «la Cigale» où on n’a pas joué mais superbe) pour finir à la Taverne de Maître Kanter. Et c’est là que Thierry a eu un malaise:

- t’as vu qui est là?

- non

- c’est Gilles Quéran

- ah bon?

- tu sais pas qui c’est? ( 2èmemalaise)

et là on a perdu pied; la cata, le gouffre, le fond…je vous confirme le ridicule ne tue pas !

Adieu tous nos beaux matchs gagnés, nos points accumulés à la sueur de nos neurones, on a fait ce qu’on pouvait de pire, mais grand seigneur, Gilles nous offrit une coupe de champagne.

Et là il a fallu que j’aille prendre l’air, moi qui ne bois jamais, à jeun et à 20h30, fallait pas que je me ridiculise plus.

 

Voila, on avait «mangé la grenouille» au dernier tour; mais Thierry avait la photo de son idole et celle de ses parents. Bon, c’était toujours ça de fait.

 

Même pas le temps de se doucher, direction «le Charolais» pour retrouver le staff et les participants pour un cocktail. Bobarth faisait le DJ et ensuite, la remise de prix. Et c’est sans surprise que l’équipe Jeanneteau-Aussudre-Quéran-Gomila a remporté le gros lot; mais nous fûmes appelés sur le podium, et oui, on a gagné au handicap, mine de rien ! (j’entends certains dire, comme handicap elle se pose là, aussi mieux vaut désamorcer avant) et en plus, on a eu un deuxième prix: celui du plus de distance parcourue pour rejoindre les lieux de rencontres.

Ensuite, nous eûmes la chance de dîner à la table du Président et des «vrais» vainqueurs dans une ambiance extra, un repas que j’ai dévoré et, épuisée par tant de chance et vu que j’ai la souplesse du balai, je me suis contentée de regarder la piste de danse en relisant le menu dédicacé par tous mes voisins de table, je sais c’est stupide mais j’aime ces souvenirs là.

 

J’ai eu un plaisir extrême à faire le déplacement et je vous invite à en faire de même l’année prochaine car vous ne serez pas déçus; l’ambiance est bon enfant, les lieux savamment choisis et comme vous pouvez en juger, tout est possible.

 

Wouaf

 

Karine, Tjo et Margot

Bobarth le chef donne les instructions

Hôtel de France

TJO qui ne se prend pas le tête

Gilles Quéran et son fan

mon équipe si méritante, merci Anne Marie et Guy et bien sûr Tjo

les si efficaces organisateurs, Bobarth et son épouse Cathy

"MON" menu dédicacé